Philippe DEGOUY - Juin 2019

 

 

La bénévolence, pour "aimer à bout touchant"

 

Penser à autrui avant soi-même, lui accorder davantage d’attention, tel est l’objectif affiché par la bénévolence. Mieux que la bienveillance, la bénévolence est la forme d’amour de proximité la plus ouverte au plus grand nombre. Et le sujet d’un traité à mettre facilement en pratique.

 

Romancier (L’Homme qui fuyait le Nobel), auteur de pièces de théâtre, docteur en sciences politiques, Patrick Tudoret publie Un petit traité de bénévolence. Comme une piqûre de rappel bien utile quant à la nécessité de faire le bien autour de soi. Son livre, fort bien documenté et illustré de nombreuses citations, se veut accessible au plus grand nombre. Il permet de mieux cerner la bénévolence et de la concrétiser.
Rencontre avec un auteur tourné vers l’autre. Et qui s’exprime sans langue de bois.

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Le Vif

Essayez la bénévolence

 

Face aux tourments inédits du monde, le docteur en science politique et écrivain français Patrick Tudoret propose de redonner vie à un concept devenu désuet avec son Petit traité de bénévolence (Tallandier, 208 p.). "La bénévolence dit la volonté affirmée de faire du bien, sans cette trop fréquente couleur condescendante qui semble plomber le mot "bienveillance"", note l'auteur dans une première tentative de définition par opposition. "Elle est une disposition toute particulière à vouloir le bien d'autrui avec la volonté de l'aider à être heureux, mais aussi de se rendre heureux, de grandir à travers lui", complète-t-il...

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figaro vox

 

Avec son «Petit traité de bénévolence», l’écrivain Patrick Tudoret puise dans la littérature et la pensée quelques recettes toutes simples pour pallier l’effondrement moral de notre civilisation.

Paul Sugy - Figaro Vox - Avril 2019

 

 

Notre-Dame de Paris ravagée par les flammes. Patrick Tudoret ne pouvait imaginer, à l’heure où il écrivait ce très beau livre, que la déconstruction morale et spirituelle à laquelle il souhaitait porter remède prendrait une forme symbolique aussi bouleversante. Après tout, la littérature n’est-elle pas l’art de lire les signes?

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La Montagne

 

Essai

Patrick Tudoret réhabilite l'amour-action
et la bénévolence dans un livre

JEAN-MARC LAURENT - La Montagne - Avril 2019

 

 

Pour en finir avec les bons sentiments et la bienveillance mais surtout pas avec l’amour Patrick Tudoret réhabilite une notion oubliée: la bénévolence. «Aimer, c’est agir» dit-il avec Victor Hugo dans son Petit traité de la bénévolence (éditions Tallandier).

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figaro vox

 

«Après la déconstruction, il est grand temps de rebâtir l’amour, l’art et le sacré»

Paul Sugy - Figaro Vox - Avril 2019

 

 

La bienveillance, les bons sentiments, parfois même l’amour... Autant de mots dont le sens est aujourd’hui galvaudé, selon Patrick Tudoret. Dans son «petit traité de bénévolence», l’écrivain congédie la vision économique d’un homme qui n’est capable que de calculs rationnels et réaffirme avec force que les actes d’amour sincères existent: des actes de «bénévolence».

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lefigaro litt

 

 

nobel grassetL'Homme qui fuyait le Nobel:
le stylo aquarelle de Tudoret

Par Etienne de Montety - Le Figaro littéraire - 12 novembre 2015

 

 

Patrick Tudoret signe un roman de l'incarnation avec l'histoire d'un écrivain sexagénaire qui prend la poudre d'escampette sur les chemins de Compostelle après avoir appris que l'Académie suédoise a jeté son dévolu sur lui. L'ouragan des prix est passé. Des livres négligés sortent des piles, comme des naufragés qui émergent après la tempête. Pourquoi eux? Mystère. Voici L'homme qui fuyait le Nobel, signé Patrick Tudoret. On s'avise que cet écrivain est déjà l'auteur d'une douzaine de livres. Il est grand temps de le découvrir, en dépit de ce titre déconcertant: cet homme qui fuit le Nobel, est-ce Sartre qui, comme on le sait, refusa les prestigieux lauriers en 1964? Non, il s'agit bien d'un roman d'aujourd'hui. L'histoire de Tristan Talberg, écrivain sexagénaire qui prend la poudre d'escampette après avoir appris que l'Académie suédoise a jeté son dévolu sur lui. Le voici en cavale, dans la France profonde. L'argument est amusant. Que la femme de Tristan se prénomme Yseult, on passera vite sur cette coïncidence qui pourrait faire croire à la banalité du propos. Qu'un Prix Nobel soit aussi ingambe, qu'il fréquente les salons du livre ...